Retrouvez notre bilan de mandat. 5 ans d'actions et de travail pour mettre en place notre projet

de transition écologique et sociale en Occitanie.

 

ACTUALITÉS

ABANDON DU PROJET DE PORCHERIE INDUSTRIELLE

A OSSUN (65)

Nous nous félicitons de l’abandon du projet de porcherie industrielle à Ossun suite à la forte mobilisation des citoyen.nes du collectif « No Porcharan » et d’élu.es locaux.

 

Romain PAGNOUX (Président EELV de la commission Montagne et Ruralité)  rappelle que

« ce projet était contraire aux objectifs que nous avons porté en tant qu’élu.es EELV dans le Pacte alimentaire régional. Cette agriculture industrielle n’est pas l’agriculture que nous voulons sur nos territoires. Nous défendons l’agriculture paysanne qui intègre pleinement le bien-être animal. Nous restons donc vigilant.es pour que ce type de projet démesuré ne s’installe pas ailleurs. »


Les journées d'été des Écologistes ont lieu du 20 au 22 août à la Cité Fertile de Pantin.

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PLAN DE TRANSFORMATION ET DE DÉVELOPPEMENT DE LA RÉGION OCCITANIE -- ALIMENTATION ET AGRICULTURE

 

Nous avons voté ce jeudi 16 juillet l’acte 1 du Plan de transformation et de développement de la Région Occitanie qui concerne l’alimentation et l’agriculture.

Tout au long de l’élaboration de ce Plan nous avons porté les enjeux de relocalisation de notre agriculture en circuits courts, synonyme d'emplois et de lieux de (re)création de lien social.

Nous avons mis en avant le fait que ce plan doit favoriser la réappropriation de notre alimentation pour plus d'autonomie à travers un plan protéines végétales, le portage du foncier... Nous avons souhaité que l’accès à une alimentation locale et de qualité pour tous et toutes soit un élément important de ce Plan avec notamment e passage à 30% d’Agriculture biologique. Ce plan de transformation intègre également les enjeux de santé, de préservation de la biodiversité et de la ressource en eau.

Ce plan doit marquer une étape importante pour une transition agroécologique de l’agriculture régionale. Nous avons également proposé une réelle ambition en matière de sorties des pesticides et des OGM. Sur ces deux points, le Plan n'est pas encore à la hauteur de nos attentes et de celles exprimées par les citoyen.nes.
Dans le cadre de ce plan, nous avons aussi demandé que la Région Occitanie pèse dans les négociations de la nouvelle Politique Agricole Commune post-2020 afin que la PAC devienne une Politique Agricole Alimentaire Commune à la hauteur des enjeux écologiques. Nous souhaitons une réforme profonde de la PAC avec un engagement de L’État de renforcer le transfert vers le développement rural pour développer notamment des exploitations agricoles à taille humaine pourvoyeuses d’emploi, renforcer la politique de développement rural et promouvoir la mise en œuvre de l’agenda rural (formation professionnelle, innovation sociale, suppression de la fracture numérique...), soutenir l’installation et la transmission, les circuits courts plébiscités par les consommateurs, les filières de qualité, une restauration collective biologique et locale etc.
Nous avons permis de donner une ambition écologique à ce plan. Il y a encore des manques. Nous continuerons donc à œuvrer pour un changement profond des pratiques.

 


Repenser enfin la gestion globale de l’eau en Occitanie. CACG : en finir avec les errances du passé

Ce vendredi 26 juin, une délibération sur la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne a été présentée en Commission Permanente. La CACG gère notamment des concessions sur la Neste et les Coteaux de Gascogne. La mauvaise gestion et la situation financière dégradée de l'activité ingénierie a conduit le commissaire aux comptes à déclencher une procédure d'alerte et met en péril ses 220 emplois.Cette délibération portait sur une avance afin de faire face aux besoins urgentsen trésorerie de cette société dont la Région Occitanie détient 7% du capital.
Il était toutefois pour nous inconcevable de sauver une structure à la gouvernance plus que contestable et dont les choix stratégiques ont mené à plusieurs naufrages, dont celui, tragique, du barrage de Sivens. Mais avec cette délibération, la nouvelle CACG ne devrait rien à voir avec l’ancienne. Par leurs amendements adoptés au coeur du texte, les écologistes ont en effet insisté pour que la nouvelle structure devienne un réel opérateur technique fiable et solide pour permettre une gestion pérenne des infrastructures.
Ainsi , selon Agnès LANGEVINE, Vice-Présidente,  “ À terme nous nous doterons d’un nouveau Réseau Hydraulique Régional, réseau support du service public régional de l’eau et exemplaire en matière de gestion qualitative et quantitative de la ressource, de protection de la biodiversité, des milieux aquatiques et des zones humides ".
Ce projet stratégique devra pleinement intégrer les objectifs de la Région en matière d’organisation du partage de l’eau entre les usagers à l’échelle des territoires, d’économies de la ressource, de mobilisation des solutions fondées sur la nature.
Pour éviter les conflits d’intérêts qui ont émaillé l’histoire de la CACG,nous avons également fait préciser que dans le cadre du plan de redressement élaboré par les actionnaires, les activités d’ingénierie et de réalisation et d’exploitation seront, en toute transparence, clairement séparées.
Pour Romain PAGNOUX, Co-président du groupe Nouveau Monde,  "Un groupe de suivi va être crée à notre demande. Nous restons vigilante.es sur l’évolution de ce dossier afin d’éviter les mêmes erreurs qui ont contribué à une gestion chaotique de cet organisme et à ses atteintes environnementales depuis tant années".

 


OURS TUÉ PAR BALLES EN ARIÈGE :

UN ACTE ODIEUX QUI DOIT ÊTRE CONDAMNÉ

 

Ce mardi 9 juin, un ours a été retrouvé, tué par balles, en Ariège. Élu.es EELV et apparenté.es, nous condamnons cet acte odieux et illégal à l’encontre d’une espèce protégée. Celui-ci trouve son origine en premier lieu dans les prises de paroles irresponsables du Président de la République et l’abandon pur et simple du plan Ours prévu initialement sur la période 2018-2028.
Cet acte est aussi l’aboutissement de la gestion catastrophique de la cohabitation entre l’ours et les éleveurs par la Préfecture d’Ariège. C’est également le fruit des non-décisions des ministres concerné.es et du non-respect des obligations de l’État. Et c'est surtout le fruit de l’impunité totale dont bénéficient les opposants à la présence de l’ours dans nos massifs. N’a-t-on pas vu récemment des opposants tenant une conférence de presse encagoulés et n’hésitant pas à menacer de mort les défenseur.es de l’environnement et de la biodiversité ?
Cet ensemble ne fait que renforcer les opposants dans leurs idées et légitime leur violence, quand dans un même temps la cohabitation progresse sur l'ensemble de la chaîne pyrénéenne.
Cet acte ne doit pas rester sans réponse.
Nous soutenons les associations qui vont porter plainte.

 


Notre réaction à l'autorisation d'épandages aériens
dans l'Aude et l'Hérault

Par un arrêté publié le 23 mai le gouvernement autorise l’épandage par hélicoptère de bouillie bordelaise RSR Disperss jusqu’au 5 juin sur l’ensemble des départements de l’Aude et de l’Hérault.
Seules les parcelles agricoles inondées et non ressuyées, inaccessibles par voie terrestre, peuvent être traitées par voie aérienne. Nous exigeons une transparence complète sur les dérogations accordées et leurs motifs.

Certes, la pluviométrie a été forte au cours du printemps mais en adaptant leur pratiques, de nombreux viticulteurs pourraient accéder aisément à leur parcelle. Ainsi, en maintenant un enherbement sur certains rangs et en supprimant le désherbage et le travail profond du sol lors de printemps humides, l'accès aux parcelles est tout à fait possible. Ceux et celles qui font le choix de l'agroécologie, de pratiques respectueuses de l'environnement ne se retrouvent pas dans cette situation.
Cette décision du gouvernement est le reflet d'un vieux monde, d'un modèle qui refuse la transition nécessaire que doit faire le monde agricole et viticole.


MANIFESTER EST UN DROIT

Nous tenons à rappeler que le droit de manifester, dans le respect des biens et des personnes, est un droit fondamental qui ne peut être remis en cause.
L'état d'urgence sanitaire ne saurait être le prétexte pour museler l'expression démocratique et les revendications légitimes des salarié.es ou de militant.es écologistes.
De plus, les violences policières, telles qu'elles ont pu être observées, notamment en Ariège, ces derniers jours lors de rassemblements anodins sont à condamner.

L’après COVID - Alimentation et Agriculture en Occitanie

Dans le cadre d’un groupe de travail Alimentation organisée en interne à la région, notre délégation fera plusieurs propositions afin de défendre et soutenir une agriculture relocalisée en circuits courts.Pour permettre une réappropriation de notre alimentation pour plus d'autonomie, pour la santé de toutes et tous et pour la préservation de la biodiversité.