Les clientèles touristiques deviennent sensibles et exigeantes vis à vis de l’environnement et du mode d’organisation et de développement mis en œuvre par les responsables des sites, des hébergements et des infrastructures de loisirs (qualité des paysages, préservation de la faune et de la flore, utilisation des énergies renouvelables, collecte et traitement des déchets, qualité de
l’eau...).
Ce constat ne vient que confirmer que le tourisme peut et doit contribuer à la protection de l'environnement car il légitime une protection des espaces, objet d'attraction touristique, il offre au plus grand nombre une connaissance et une appréciation de l'environnement qui l'entoure et il permet aux populations locales qui ont assuré la qualité patrimoniale naturelle et culturelle, de vivre sur leurs territoires et de recevoir une part des ressources économiques liées au tourisme (accueil, artisanat, animation,...).
Dès lors, il devient nécessaire de diversifier l’activité touristique et de développer le tourisme en favorisant l'écotourisme et le tourisme solidaire notamment en montagne par le développement de l’agro-tourisme, par la mise en valeur de notre patrimoine, par le développement d’une offre sur les 4 saisons revalorisant les sites et le patrimoine naturel.
Nos territoires manquent notamment de lieux dédiés afin d'encourager la diffusion d'information et d'offre tournée vers la montagne naturelle, la faune, la flore, le paysage.
Une synergie doit être pensée et mise en oeuvre avec le patrimoine (très présent dans nos vallées, les villages, les églises, le patrimoine baroque, les courtaous,...), avec les arts, que ce soit les arts plastiques, les art vivants ou les musée sur ces sujets.
Notre Région est également forte de son littoral languedocien dont nous devons assurer la préservation tout comme de ses lagunes.
Il est fondamental d’introduire dans l’aménagement touristique en bord de lagune la prise en compte de la protection de l’environnement, la lutte contre l’urbanisation irréfléchie, ainsi qu’une gestion appropriée des déchets et eaux usées.
Il nous faut soutenir également une recherche-développement publique (universitaires, collectivités locales, associations et citoyens) mobilisée pour la réduction des pollutions de la mer et des fonds marins, de la lagune et des rivières, de l’air et du sol.
D'autre part, le soutien à l'activité BTP prévu pour engager la mutation des stations touristiques ne devra pas oublier les aménagement liés au mode de déplacement doux (piéton et vélo).
Nous savons qu'un autre tourisme est possible. Quelques pionniers on déjà commencé à aller dans ce sens. Le projet régional doit être le moment d'y réfléchir, de l'expérimenter. Dans ce cadre, la prise en compte et la mise en valeur de l’environnement, du patrimoine culturel dans l’offre touristique, est donc un enjeu majeur pour faire de notre territoire et tout particulièrement de nos montagnes et de notre littoral une destination exemplaire. Car, préserver la diversité biologique et le patrimoine, c’est aussi en garantir l’avenir économique.