Retrouvez le rapport d'étape

de la Mission d'Information et d'Evaluation Climat (Février 2020)

(présidée par Agnès LANGEVINE)

 

 


Agnès LANGEVINE revient sur l'adoption des dispositifs d’Éducation à l'Environnement (mars 2018)

 

Agnès Langevine Education à l'Environnement from écologistes occ cat on Vimeo.


OURS TUE PAR BALLES EN ARIÈGE
UN ACTE ODIEUX QUI DOIT ÊTRE CONDAMNE (juin 2020)
Ce mardi 9 juin 2020, un ours a été retrouvé, tué par balles, en Ariège. Elu.es EELV et apparenté.es, nous condamnons cet acte odieux et illégal à l’encontre d’une espèce protégée. Celui-ci trouve son origine en premier lieu dans les prises de paroles irresponsables du Président de la République et l’abandon pur et simple du plan Ours prévu initialement sur la période 2018-2028.
Cet acte est aussi l’aboutissement de la gestion catastrophique de la cohabitation entre l’ours et les éleveurs par la Préfecture d’Ariège. C’est également le fruit des non-décisions des ministres concerné.es et du non-respect des obligations de l’État. Et c'est surtout le fruit de l’impunité totale dont bénéficient les opposants à la présence de l’ours dans nos massifs. N’a-t-on pas vu récemment des opposants tenant une conférence de presse encagoulés et n’hésitant pas à menacer de mort les défenseur.es de l’environnement et de la biodiversité ?
Cet ensemble ne fait que renforcer les opposants dans leurs idées et légitime leur violence, quand dans un même temps la cohabitation progresse sur l'ensemble de la chaîne pyrénéenne.
Cet acte ne doit pas rester sans réponse.
Nous soutenons les associations qui vont porter plainte.

Interview de Véronique VINET sur l'Agence Régionale de la Biodiversité dans Dis-Leur

Elle revient sur la création de l'Agence, son rôle et sur l'urgence de prendre "maintenant des mesures draconiennes".

(10 septembre 2019)


Consultation nationale Plan Loup

Le Loup n'est pas un problème

Plusieurs études ou rapports récents nous alertent : 58 % des espèces vertébrées ont disparu en 40 ans ! Parmi les 177 espèces de mammifères scrutées dans un rapport du PNAS quasiment tous ont perdu au moins 30 % de leur aire de répartition historique depuis 1900 et 40 % en ont perdu plus de 80 %.

 

 

Notre rôle est donc de tout mettre en œuvre pour préserver la biodiversité et notamment dans le cas présent le Loup en France.

Pour les élus.es écologistes que nous sommes, le loup n’est pas un problème.

 

Si le loup constitue un ennemi pratique, la réalité est tout autre : les attaques de loups (quelques milliers d’animaux tués) représentent une goutte d’eau pour un cheptel français de neuf millions de têtes (soit moins de 0,1% des effectifs tués par le loup). Surtout, les maladies, les chiens errants, les décrochements ou la foudre tuent bien plus que le loup : environ 400 000 bêtes meurent ainsi chaque année.

Il existe des solutions pour prévenir et réduire les attaques sur les troupeaux : clôtures électriques pour regroupement des troupeaux, chiens de protection, présence d’un berger… La priorité de l’État devrait aller dans le sens de l’aide aux exploitants.es et non dans celle d’une lutte contre un prédateur qui concentre craintes et haines d’une profession qui souffre.

Il est inopérant de vouloir créer des zones d'exclusion des loups (vieille idée toujours abandonnée) qui ne peut conduire - en plus d'une totale inefficacité - qu'à la logique de création de zones d'exclusion… du pastoralisme, du tourisme, de la chasse, des activités humaines… bref, une logique corporatiste.

Il faut :

- prendre des mesures de prévention permettant d’anticiper la venue du loup sur les territoires qu’il ne colonise pas encore : formation, mise en place de dispositifs de protection…

- mettre en commun et diffuser les résultats, positifs ou négatifs des expériences de prévention et de protection des troupeaux menées dans divers contextes, en France et à l’étranger (le regroupement nocturne, les parcs électrifiés, la présence humaine et celle des chiens patous…) afin de définir les meilleures techniques susceptibles de mettre un terme à l’accroissement des attaques et des pertes et bénéficier d’une palette d’outils adaptées aux différentes situations rencontrées.

- accroitre les connaissances sur le loup permettant de mieux comprendre son comportement afin d’augmenter l’efficacité des mesures propres à diminuer les attaques ou du moins à augmenter le taux d’échec de celles-ci. Il est aussi nécessaire de mieux comprendre son impact sur les écosystèmes afin d’adopter, si nécessaire, une gestion différenciée selon les spécificités locales.

- favoriser la diffusion des informations et le partage des expériences entre bergers et spécialistes du loup (chercheurs, naturalistes…) et de mettre en place un espace de collaboration entre toutes les parties prenantes afin qu’elles œuvrent ensemble à la diminution des épisodes de prédation sur les troupeaux. Les mesures non létales seront privilégiées, ainsi que les techniques visant à permettre un conditionnement des meutes afin que celles-ci ne recourent qu’exceptionnellement aux troupeaux domestiques (présence suffisante d’ongulés sauvages, marquage de territoires, capturer-relâcher, puçage…). Le tir de défense ne peut intervenir qu’en dernier recours, pour protéger les troupeaux lors d’une attaque.

- que les acteurs du pastoralisme doivent être mieux épaulés par l’Etat afin de limiter les effets préjudiciables des attaques sur un plan psychologique et humain, économique et social; une politique de coexistence doit associer les représentants de la protection des espèces et les syndicats ou organisations représentatives de la filière ovine.

- que les actions politiques de soutien à la filière ovine, notamment celles visant à renforcer les moyens humains tels que le soutien à l’emploi d’aides-bergers afin d’assurer une meilleure protection des troupeaux et de prévenir les attaques, soient pérennisées.

 

Nous rappelons ici notre totale solidarité avec la filière ovine dans sa détresse face aux attaques qu’elle subit. Le pastoralisme, activité présente dans l’arc méditerranéen depuis des millénaires, aussi bien dans les espaces montagnards alpins que dans les plaines et collines méditerranéennes, doit pouvoir être soutenu, valorisé et se perpétuer, tant qu’il ne détériore pas les écosystèmes, dans des conditions acceptables par les personnes qui le pratiquent.

 

Mais nous rappelons également que le loup doit demeurer une espèce strictement protégée. La population, qui n’atteindrait pas encore 300 individus, reste fragile et ne survivrait pas à un déclassement. Nous sommes opposés.ées aux tirs de prélèvements, qui ont montré leur inefficacité à diminuer les attaques sur les troupeaux, qu’ils contribueraient, au contraire, à multiplier, en désorganisant les meutes.

 


JOURNÉE MONDIALE DE LA BIODIVERSITÉ (22 mai 2019)
Préserver la biodiversité, c’est préserver l’avenir

de tous et toutes  


Le récent rapport de l’IPBES donne une tonalité particulière à cette journée mondiale de la Biodiversité. Ce rapport alarmant mais ô combien réaliste indique qu’1 million d'espèces sont menacées ce qui engendrera des dégâts irréversibles sur de nombreux écosystèmes liés. Et ce ne sont pas les projets du Gouvernement qui tendent à nous rassurer, avec notamment le projet de décret qui pourrait faciliter les travaux dans les « sites classés », les zones parmi les plus protégées et riches en biodiversité du territoire français.
Alors que certains préfèrent regarder ailleurs quand le vivant s’éteint, nous avons conscience de l’urgence à agir, notamment pour préserver la richesse et la diversité de la biodiversité de notre Région (249 sites Natura 2000, 57 Réserves naturelles et biologiques).
Nous agissons avec l’Agence Régionale de la Biodiversité. Ainsi Véronique VINET (Présidente de l’ARB), souligne que « cette agence a vu le jour pour jouer un rôle majeur dans la préservation de la biodiversité dans notre région. Cet outil fédère tous les acteurs du territoire en lien avec l’environnement afin d’agir en commun à la préservation de notre patrimoine naturel, le plus riche du pays ».
Agnès LANGEVINE (Vice-Présidente en charge Vice-Présidente en charge de la Transition Ecologique et énergétique, Biodiversité, Economie Circulaire, Déchets) réaffirme quant à elle son « plein soutien aux associations environnementales qui œuvrent au quotidien pour la protection de la biodiversité. Elle se mobilise plus que jamais pour placer la protection du vivant et l’arrêt de l’artificialisation des sols au cœur des politiques régionales. La reconquête de la biodiversité doit se traduire par des engagements courageux et un changement profond du modèle d’urbanisation. »
Logements, zones commerciales, transports, ressources en eau, agriculture et alimentation, énergies renouvelables, espaces naturels : les écologistes seront vigilant.es quant aux objectifs déclinés dans le Schéma Régional de l’Aménagement, de Développement Durable et d’Égalité des Territoires et vous invitent d’ores et déjà à partager votre vision de l’Occitanie 2040 via la plateforme https://www.laregion.fr/Participez-a-Occitanie-2040#formulaire
 
Préserver la biodiversité, c’est préserver l’avenir de tous et toutes.


Plan national Biodiversité : des mots ambitieux.

A quand des actes pour préserver la biodiversité ?

(juillet 2018)

 

Nous attendions avec curiosité les annonces du Plan biodiversité tant les récents arbitrages au sein du gouvernement n’allaient pas dans le sens de la préservation de l’environnement et de la biodiversité. Si nous nous en tenons aux annonces et aux mots utilisés, tout y est : lutte contre l’artificialisation des sols, contre les plastiques non biodégradables.

 

Ce plan veut également soutenir l’agroécologie et des pratiques agricoles plus vertueuses. A la lecture de ces grands axes présentés par Nicolas Hulot, nous ne pourrions que saluer l’ambition. Toutefois, nous restons très méfiant.es.

Localement, nous ne devons pas attendre des arbitrages budgétaires gouvernementaux qui nous ont trop souvent déçus. Face aux diagnostics alarmants récents sur l’état de la biodiversité, il faut agir très vite.

Elus.es écologistes nous portons et concrétisons ces ambitions notamment au sein de la Région Occitanie avec dernièrement la création de l’Agence régionale de la Biodiversité qui vient compléter d’autres mesures en faveur de la biodiversité. Nous portons également l’ambition de lutter contre l’artificialisation des sols dans le cadre de l’Établissement Public Foncier Régional qui s’est doté d’un Programme d’Intervention clair sur ce point.

Le gouvernement saura-t-il lui aussi assumer ses ambitions ? L’ensemble des ministères, dont celui de l’agriculture, seront-ils capables d’orienter différemment leurs choix ?

Le chantier de la préservation de la biodiversité est vaste, mais surtout urgent. Vite, des actes à toutes les échelles : locales, nationales et européennes.

 



BERGERS ET FAUNE SAUVAGE (septembre 2017)

 Nous avons demandé à la Présidente de Région que le contenu sur la cohabitation entre les berger-es et la faune sauvage soit à nouveau dispensé dans le cadre de la formation cofinancée par la collectivité.

 Retrouvez notre courrier ici


Agir pour préserver les sols - Journée Mondiale des Sols

(décembre 2017)

 

Ce mardi 5 décembre 2017 a eu lieu la Journée mondiale des Sols. Élu.es écologistes, nous nous y associons, comme nous nous sommes associé.es à l’Initiative citoyenne européenne l’Appel du Sol lancée en mai dernier par France Nature Environnement. Une mobilisation de chaque instant, à chaque niveau est fondamentale. En effet, chaque jour, 2,3 km² de terres fertiles disparaissent en France. Contrairement à l'air ou à l'eau, les sols ne sont toujours pas protégés juridiquement à l’échelle européenne ou nationale. Or, nos sols ce sont la production de nourriture, la filtration de l’eau, la protection contre les aléas climatiques, un abri pour 25 % de la biodiversité mondiale, etc. Leur protection est donc un enjeu agricole, environnemental, climatique mais aussi économique.

 

Sur notre territoire d‘Occitanie, 3,7% de la surface régionale est artificialisée soit 270 000 hectares. Depuis les années 90, nous avons assisté à l’artificialisation supplémentaire de 66 500 hectares soit une augmentation de 33 %, alors que la population sur cette période a augmenté de 24%. Ces données sont inquiétantes, d’autant que nous savons que la population de notre Région va continuer à augmenter tout comme la pression foncière et que l’accueil de chaque nouvel habitant génère 600 m² d’artificialisation supplémentaire.

Face à cette situation, nous devons amplifier nos actions et nous portons cet enjeu au sein de la majorité régionale. Ainsi, en lien avec l‘Établissement Foncier Régional, nous pouvons, faire de la protection des sols un axe majeur de nos prochaines politiques publiques au sein du SRADDET en appliquant réellement la séquence « ERC » (pour Éviter-Réduire-Compenser) qui prévoit que les projets d’aménagement ayant un impact potentiel significatif sur l’environnement fassent le maximum pour éviter cet impact, sinon le réduire et, le cas échéant, le compenser pour éviter toute perte nette de biodiversité.

Nous devons stopper l’artificialisation des sols, éviter et réduire les pollutions, favoriser la biodiversité et changer de modèle agricole.


Contribution à la consultation sur le volet Ours Brun de la Stratégie Pyrénéenne

de valorisation de la Biodiversité

(mars 2017)

 

Les élu-Es EELV et apparenté.es du Conseil Régional d’Occitanie se félicitent que le Gouvernement publie enfin un nouveau Plan d'action en faveur de l'ours brun dans les Pyrénées. Cette carence de plan durait en effet depuis 2010 et il était urgent d'y remédier, d'autant que la situation de l'espèce reste préoccupante, comme en témoigne son statut par l’UICN «en danger critique d’extinction».


Malgré la grande réussite des actions engagées en Pyrénées Centrales depuis 20 ans, la population se limite encore à une trentaine d'ours, répartis en deux noyaux dont un n'est plus constitué que de deux mâles…Nous rappelons que l'enjeu, correspondant à un engagement autant moral que juridique, est de reconstituer à l'échelle des Pyrénées une population viable d'ours.

Les études scientifiques réalisées à la demande de l'État précisent les moyens d'y parvenir : de nouveaux lâchers d'ours sont à la fois indispensables et urgents, sans pour autant être nécessairement massifs puisque le lâcher de quatre femelles à l'Ouest et deux au centre des Pyrénées sont présentés comme à même de relancer la nécessaire dynamique des deux noyaux.

En 2016, un assez large consensus local s'est dessiné autour de l'objectif de lâcher très rapidement au moins deux femelles dans le noyau occidental du Béarn. Le Conseil Régional Nouvelle Aquitaine, directement concerné, soutient sans ambiguïté ce projet ; un bon nombre d'élus locaux également, et y compris des bergers transhumant dans les vallées concernées, sans parler des associations et des populations locales, toujours très largement majoritaires dans toutes les études d’opinion.

Même le Comité de Massif des Pyrénées, jusque là réticent, ne s'y est pas opposé lors d'un vote le 1er juillet 2016, ce qui est une première et montre bien l'importante évolution et la prise de conscience des élus et acteurs locaux.

Toutes les conditions étaient donc réunies pour permettre au Gouvernement de relancer, même à minima, la restauration de la population d'ours des Pyrénées, en panne depuis les derniers lâchers de 2006.

Il est donc à la fois surprenant et incompréhensible de constater qu'il n'en est rien et que le plan ours proposé ne prévoit aucun des lâchers d'ours indispensables pour le maintien de l'espèce, pas même le premier lâcher d'une femelle en Béarn que personne ne conteste réellement.

En ce sens, ce plan traduit un renoncement de l'État que nous ne pouvons cautionner. Nous appelons le Gouvernement à reprendre ce travail et à y intégrer, en complément des mesures en faveur de la cohabitation que nous soutenons, un vrai volet restauration de la population d'ours comprenant les mesures minimales préconisées par les scientifiques.

Il en va de la crédibilité de l'action de l'État en faveur de la biodiversité, en regard de sa responsabilité et de ses engagements, nationaux et européens.


Lancement des 1ers travaux pour la création de l'Agence Régionale pour la Biodiversité

(novembre 2016)

 

La loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, adoptée le 20 juillet 2016, a introduit la possibilité, pour les régions et l'Agence française de la biodiversité, de créer conjointement des Agences régionales de la biodiversité.

La Région Occitanie / Pyrénées - Méditerranée a organisé le 9 novembre 2016, dans les locaux du Conseil départemental de l'Aude, un séminaire régional de réflexion sur la création d'une Agence régionale de la biodiversité.

 

Plus de 160 personnes, parmi lesquelles élu-Es de collectivités territoriales, membres d'associations, représentant-Es de services de l’État et établissements publics, responsables socio-professionnels, représentant-Es du monde de la recherche ont participé aux travaux. La Région engage une dynamique innovante et participative pour reconquérir la biodiversité. Les Agences régionales de la biodiversité permettront, en lien avec l'Agence Française de la Biodiversité, pour réunir, mobiliser, innover au profit de la biodiversité

Agnès Langevine a réaffirmé l'ambition de la Région en matière de préservation de la biodiversité, axe majeur de lutte contre le changement climatique, d'aménagement durable et d'attractivité de nos territoires.

« Ici en Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, nous accueillons plus de la moitié des espèces françaises de faune et de flore. L'enjeu biodiversité est fort au regard des pressions exercées sur les écosystèmes et c'est avec le réseau d'acteurs de terrain et opérateurs institutionnels que nous co-construirons la future Agence Régionale de la Biodiversité. Cette Agence sera le lieu de synergies, de créativité, d'incubation de projets pour la préservation de ce patrimoine naturel exceptionnel dont nous avons la responsabilité. Le dialogue initié avec ce séminaire ouvre de réelles opportunités pour faire progresser la prise en compte de la biodiversité par les collectivités, les aménageurs, les entreprises, les agriculteurs et le grand public. Il nous appartient désormais d'initier des actions concrètes, porteuses de solutions environnementales, économiques et sociales ».

 

Focus : la Biodiversité dans notre Région

La région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée dispose d’un patrimoine naturel unique. Notre territoire est vaste et constitué de paysages variés. Situé à un carrefour biogéographique, il établit une connexion majeure entre la péninsule ibérique et le nord de l’Europe. L’Occitanie est un « hot spot » de biodiversité ; le territoire accueille plus de la moitié des espèces françaises de faune et flore.

Cette biodiversité est mise à rude épreuve par la pression qu’exercent l’accroissement de la population et le développement des activités anthropiques. Cette pression historique et naturelle s’est accrue et les fonctions écologiques du territoire s’en trouvent désormais dégradées de manière inquiétante.

La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée s’est fortement mobilisée dans la préservation de la biodiversité : le territoire régional issu de la réforme territoriale constitue un ensemble unique en France. Cette mobilisation s’exprime notamment par l’existence de stratégies régionales pour la biodiversité et par les outils de protection et de gestion des milieux naturels mis en place : 8 parcs naturels régionaux (23% du territoire régional), 13 réserves naturelles régionales et 2 Schémas Régionaux de Cohérence Écologique (SRCE).

 

Quelques chiffres qui soulignent l'urgence à agir

Comme l’a à nouveau souligné le rapport Planète Vivante publié par le WWF le mois dernier, plus de la moitié des vertébrés ont disparu en quarante ans à l’échelle mondiale. Ce constat doit être couplé à un chiffre tout aussi alarmant : l’empreinte humaine ne cesse d’augmenter, nous consommons 60% de plus que ce que la planète peut produire de manière durable. Il faudrait ainsi 1,6 planète pour satisfaire les besoins de l’Humanité. En 20 ans, le monde a perdu 10% de ses espaces naturels, c’est l’équivalent d’un pays comme l’Inde qui s’est artificialisé.