Nos interventions sur ces thèmes

 

Amendements green deal Région - Alimentation/Agriculture - AP 16 juillet 2020

Green deal régional Alimentation - AP 16 juillet 2020

Green deal régional Agriculture - AP 16 juillet 2020

Pastoralisme - AP 5 mars 2020

Agriculture biologique - AP 5 mars 2020

Agriculture biologique - AP 27 juin 2019

Pacte Alimentation durable - AP 20 décembre 2018

                                                                                 Amendements écoconditionnalité aides agroalimentaires - AP 20 décembre 2018

                                                                                 Amendements pratiques agricoles, Eau, Agroforesterie - AP 20 décembre 2018

                                                                                Agriculture et Alimentation - AP 16 novembre 2018

                                                                                Agriculture bio, glyphosate - AP 16 novembre 2018

                                                                                Pastoralisme et zones défavorisées - AP 23 mars 2018

                                                                                Agriculture bio - restauration scolaire - AP 30 juin 2017

                                                                                Agriculture - AP 2/3 février 2017

                                                                                Agriculture et mesures FEADER - AP 28 novembre 2016


L’après COVID - Alimentation et Agriculture en Occitanie (avril 2020)
Dans le cadre d’un groupe de travail Alimentation organisée en interne à la Région, notre délégation fera plusieurs propositions afin de défendre et soutenir une agriculture relocalisée en circuits courts.Pour permettre une réappropriation de notre alimentation pour plus d'autonomie, pour la santé de toutes et tous et pour la préservation de la biodiversité.
Préservation de la biosphère
  • Intrants : baisse progressive des aides sur 5 ans pour ceux/celles qui utilisent les pesticides // « bonus » pour la conversion, réduction
  • Eau : pas d’aide aux projets agricoles pour l’export + Pour les projets "en Région", demander à chaque fois qu’une étude soit faîte sur une culture alternative
  • Foncier : sanctuarisation des terres agricoles en plus du zéro artificialisation nette
Production
  • Soutien à d’autres filières végétaux pour le textile, pour l’alimentation
  • Énergie : pas de soutien à des projets de transformation de végétaux pour les carburants
  • Arrêt des aides aux projets hors-sol, industriels comme Serres de Bessières
Consommation et garantie d’un revenu pour les agriculteur.ices
  • Rebasculer une part du budget communication Sud de France vers du soutien aux circuits courts, ventes directes, épiceries solidaires
  • Bien-être animal : pas de soutien aux projets industriels, pas d’aide pour les productions qui utilisent du soja importé
  • Nous devons également agir face à la précarité alimentaire
Nous défendrons l’ensemble de ces propositions.

Serres de Bessières : c'est toujours Non pour nous (juillet 2019)

Les serres de Bessières c'est quoi ? 10 hectares de serres, de type cathédrale, soit 100.000 mètres carrés maraîchères, d’où sortiront 4.500 tonnes de tomates par an. 100 000 pieds de Clodano, variété de tomates-grappe mise au point par la multinationale suisse Syngenta. Les tomates sont posées sur des pains de laine de roche et alimentées par un goutte à goutte enrichi en nutriments. Des camion-citerne viennent remplir la cuve de gaz carbonique, injecté dans la serre géante au rythme de 15 tonnes par jour pour doper la production végétative.

Nous avions déjà Voté CONTRE en juillet 2015. La région soutenait le projet avec un million d’euros d’avance remboursable et 200.000 euros d’aides à l’investissement.

Lors de cette Commission Permanente, la Région proposait de rééchelonner la dette financière . Nous avons rappelé notre opposition à ce projet. d'agriculture industrielle hors-sol et qui ne respecte pas le cycle naturel. Ce projet n’est pas en accord avec le Plan alimentation que nous avons voté. Bio ou non, nous sommes opposés au principe des serres chauffées pour les tomates.


Jury des Prairies fleuries
pastoralisme, pratiques agro-écologiques (juin 2019)
Judith CARMONA revient sur la journée du 18 juin 2019 au cours de laquelle elle présidait le jury « prairies fleuries »
Ce Concours des Pratiques Agro-écologiques – Prairies et Parcours est désormais inscrit au concours général agricole. La thématique de cette année était le lien de l’agriculture avec le paysage bocager de Cerdagne. Ce bocage représente un enjeu patrimonial, paysager, agricole, écologique et nous tentons au travers d’un projet financé par LEADER et la Région de lui redonner une valeur économique (bois de chauffage et litière animale).
La remise des prix aura lieu lors du concours international des chiens de berger à Osséja le dimanche 21 juillet prochain. Le gagnant local représentera le territoire lors du concours transfrontalier pyrénéen des prairies fleuries (organisé dans le cadre du programme européen POCTEFA GREEN) et du concours général agricole au niveau national.
Accompagnée des techniciens et élu.es du du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes (organisateur de cette opération), de la Chambre d’agriculture, des Réserves naturelles catalanes, du Conservatoire des espaces naturels du Languedoc-Roussillon et d’un apiculteur, j’ai arpenté les prairies candidates au trophée cette année. Cinq agriculteurs étaient candidats sur les communes de Bolquere, Sainte Leocadie, Angoustrine-Villeneuve-les-Escaldes et Enveitg.
En compagnie d’un botaniste, j’ai repéré et compté les plantes indicatrices, avec un apiculteur les plantes mellifères ; suivant un ornithologue, j’ai écouté la caille, les insectes, repéré les butineuses ; avec le technicien de la chambre, j’ai apprécié le rôle essentiel des prairies dans le système d’élevage ; et enfin suivi le regard d’une paysagiste sur les haies, les arbres têtards, les murets en pierres, les jolis chemins de promenade...
La conduite de ces parcelles, les amendements éventuels, le rôle du pâturage et des dates de fauche, l’entretien des abords de la parcelle ont une vraie influence sur la biodiversité végétale et faunistique. Le rôle des éleveurs est ici fondamental dans la préservation de cette diversité.
Une vraie belle journée ! Merci à tous !

MOBILISATION CONTRE LA PORCHERIE INDUSTRIELLE D'OSSUN (Hautes- Pyrénées) - mars 2019

Ce projet porte sur la création d'une station d'engraissage de porcs à Ossun (6000 porcelets / 2122 animaux-équivalents). Il est prévu 0.4 m2 par porcelet pendant 4 semaines, et 0.75 m2 pendant 7 semaines par animal alors qu'ils pèseront plus de 100 kg, le tout sur plastique ou béton brut au-dessus de fosses à lisier.

Ce projet est contraire aux objectifs que nous avons porté dans le Pacte alimentaire régional.


Nette progression de l’agriculture biologique en 2018
un encouragement à persévérer pour un autre modèle agricole

 
La très nette progression de l’agriculture biologique en France en 2018 ne peut que nous réjouir. Ainsi, selon les chiffres de l’Agence Bio, 10% des agriculteur.ices travaillent en bio en France. La Région Occitanie étant quant à elle, la première Région en nombre de producteurs.
Pour Judith Carmona (Présidente de la Commission Agriculture) : « Ces chiffres nous encouragent à continuer à défendre cette agriculture qui préserve l’environnement et l’humain. Nous la défendons à chaque instant au sein du Conseil régional comme lors de l’élaboration du Pacte pour une Alimentation Durable. »
Aurélie Genolher (Conseillère déléguée à l’Agriculture Biologique) précise que : « Nous la défendons et nous restons vigilant.es devant les tentatives de détournement des valeurs de l’agriculture biologique. La priorité c’est de promouvoir une agriculture biologique paysanne. Ainsi, nous restons opposés à une industrialisation de l’agriculture biologique que certains tentent d’imposer avec par exemple les serres chauffées C’est contraire aux valeurs défendues depuis des années par les premiers qui ont cru à cette autre agriculture. »
Le développement et la réussite de l’agriculture biologique passe aussi par une mobilisation à l’échelle européenne dans le cadre de la réforme de la Politique Agricole Commune pour que le second pilier soit renforcé. Ce second pilier qui peut permettre notamment de soutenir les circuits courts et les conversions vers une agriculture biologique. L’agriculture bio doit devenir la norme et c’est au niveau européen que nous pouvons en décider.
Nous prenons ces chiffres comme un encouragement à persévérer dans la voie d’un autre modèle agricole.

Zones défavorisées

Égalité pour nos territoires

(Février 2018)

 

En pleine négociation sur la carte des zones défavorisées, nous tenons à rappeler notre soutien aux agriculteurs et agricultrices qui seraient touchés.ées par un déclassement de leur territoire. Nous avions déjà alerté le Gouvernement en Février 2017 dans le cadre d’un vœu adopté en Assemblée Plénière au Conseil Régional Occitanie.

 

 

Aujourd’hui (9 février), une réunion est prévue au ministère de l’Agriculture afin de définir le zonage quasi-définitif. Un déclassement de certaines communes et les éleveurs et éleveuses se verraient alors amputés.ées de l’Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel.

Les candidats.es à l’installation n’auraient pas accès aux bonifications de dotation pour l’installation des jeunes agriculteurs.ices et ce, pour plusieurs années.

Selon Aurélie Genolher (Conseillère régionale déléguée à l’agriculture biologique) « les enjeux sont de taille et il est clairement question de la survie des fermes d’élevage dans ces territoires ».

Pour Judith Carmona (Présidente la commission agriculture) « les premières négociations ont abouti à une modification des zonages, mais nous nous opposons fermement à la logique du déshabillage de certains au profit d’autres. Ainsi des territoires du Gers ou de l’Aude sont encore exclus du zonage. Ce sont 55 bénéficiaires de l'ICHN qui perdraient par exemple cette aide dans le territoire de La Piège dans l’Aude. »

 

Quel modèle agricole voulons-nous ? Celui des traités internationaux avec les Etats-Unis et le Canada ? Celui des négociations du MercoSur en cours avec l’aval du Président Emmanuel Macron ? Celui qui pourrait donc aboutir à l’importation de 100 000 tonnes de viandes bovines et de 90 000 tonnes de viande de volailles d’Amérique du Sud ?

Ce n’est pas le modèle que nous défendons. Soutenons une agriculture paysanne de proximité, respectueuse de l’environnement.


De nouvelles bases
pour la Politique Agricole Commune après 2020
(juillet 2017)
En février dernier, Guillaume CROS, Vice-Président du Conseil Régional d’Occitanie en charge notamment des affaires européennes a été nommé rapporteur de l'avis d'initiative sur la Politique Agricole Commune après 2020 par le Comité Européen des Régions.
Lors de sa mise en œuvre en 1962, la Politique Agricole Commune avait pour objectif de garantir la sécurité alimentaire de l'Europe tout en assurant un niveau de vie équitable aux agriculteurs.
Désormais, il sera nécessaire de changer d'approche pour construire une agriculture durable, respectueuse de l'environnement, pour enfin inscrire les défis environnementaux, sociaux et alimentaires au cœur de la PAC.
En effet, l'agriculture, la qualité des aliments et la préservation de nos ressources naturelles sont au cœur des préoccupations des citoyens. Pour preuve, la société civile s’est mobilisée massivement pour faire entendre sa voix et ses préoccupations lors de la consultation sur la PAC organisée par la Commission européenne.
Après de nombreuses rencontres avec l'ensemble des acteurs du monde agricole (paysans, chercheurs, élus, associations, citoyens), Guillaume CROS présentait le 1er juin dernier, devant la commission des ressources naturelles du Comité Européen des Régions, son projet d’avis sur la Politique Agricole Commune après 2020. Après amendements, le projet d’avis a été adopté à une très large majorité.
Ainsi, dans ce rapport, Guillaume CROS défend une Politique Agricole Commune, juste, durable et solidaire, qui assure sa légitimité sur les plans économique, social, environnemental, territorial, et international.
"Sans un revenu d’abord assuré par des prix agricoles justes et stabilisés, sans une plus juste répartition du soutien public entre exploitations et entre États membres, sans une plus grande durabilité des modes de production, et sans un effort accru pour le développement rural, l’Union Européenne ne pourra garantir la pérennité d’exploitations agricoles prospères à taille humaine, faire face aux défis environnementaux et de santé publique, développer des territoires ruraux vivants et renforcer la cohésion de l’Union européenne".
Le projet d'avis plaide notamment en faveur d'une régulation des marchés agricoles pour empêcher excédents ou pénuries, d'une réorientation de la politique commerciale agricole de l’UE vers l'exportation de produits à haute valeur ajoutée valorisant les territoires et d'une répartition plus équitable des marges entre acteurs des filières, des producteurs aux distributeurs.
L’adoption de cet avis par la Commission Ressources Naturelles du Comité des Régions constitue donc un signal fort, en faveur d’une réforme profonde de la PAC, pour développer notamment des exploitations agricoles à taille humaine pourvoyeuses d’emploi, renforcer la politique de développement rural (formation professionnelle, innovation sociale, suppression de la fracture numérique...) avec la mise en place d'un agenda rural, soutenir les jeunes agriculteurs, les circuits courts plébiscités par les consommateurs, les filières de qualité, une restauration collective biologique et locale, etc.
Guillaume Cros agira pour que cet avis soit adopté et réponde aux attentes des territoires et de leurs habitants. Il sera soumis au vote de la session plénière du Comité des Régions les 12 et 13 juillet prochains.
PAC 2020, un enjeu crucial pour les Régions

Retrouvez l'avis validé par la Commission des Ressources naturelles du Comité des Régions