Amendements aux Orientations Budgétaires - Romain PAGNOUX - AP du 14 novembre 2019

Nos amendements s’inscrivent dans la continuité du projet que nous

défendons depuis le début du mandat. Celui qui met au centre la transition écologique et énergétique de notre économie, notre agriculture, nos territoires. Celui qui intègre les effets de

ces activités sur le changement climatique et la qualité de l’air.

 

Un projet privilégiant ainsi systématiquement l’amélioration et la rénovation de l’existant dans les infrastructures de transport comme notamment dans le cadre de la liaison routière entre Toulouse et Castres et la liaison ferroviaire entre Bordeaux et Toulouse.

Un projet privilégiant le développement des transports en commun et l’alternative au transport routier des marchandises en permettant par exemple que la ligne ferroviaire nouvelle Montpellier-Perpignan soit mixte fret-voyageurs sur l’ensemble du tracé et connectée aux gares centrales.

Un projet privilégiant les infrastructures exemplaires sur le plan écologique. C’est pourquoi il est notamment impératif de réorienter

l'activité du port de Port-La-Nouvelle qui ne peut se baser sur un modèle de développement économique fondé uniquement sur l'offre et la taille des bateaux ainsi que sur l'importation de produits non durables. Nous souhaitons que ce port s’inscrive dans une dynamique de port exemplaire sur le plan écologique, développant le transport propre. C’est en ce sens que nous demandons également une étude alternative sur le modèle économique du Port.

Les amendements que nous présentons s’inscrivent également dans un projet qui préserve les ressources et au 1er rang l’eau en sécurisant prioritairement l'approvisionnement en eau potable et la préservation de la biodiversité. La mobilisation de la ressource en eau devra ainsi être associée à la co-construction de projets de territoire et de dispositifs de gouvernance associant l’ensemble des acteurs afin de garantir une vision partagée de ces projets et qu’un drame tel qu’il y a cinq ans à Sivens ne puisse plus se reproduire. Le changement climatique exige une politique de l’eau faisant preuve de sobriété et de restauration des milieux aquatiques. Il implique une nécessaire transition agroécologique des agriculteurs passant par une diversification des cultures et une réduction des prélèvements.

Notre projet soutien ainsi une alimentation de qualité et locale en incluant des critères d’éco-conditionnalité à la « stratégie agriculture durable Occitanie » et en défendant une Politique Agricole et Alimentaire Commune 2021 -2027 plus juste, solidaire et durable, à la hauteur des enjeux actuel et au service des agriculteurs, des territoires, des consommateurs et des citoyens.
Enfin, un projet qui se projette sur les 20 prochaines années en préservant le foncier et en luttant contre l’artificialisation des sols afin d’atteindre collectivement zéro artificialisation nette à l’échelle régionale à l’horizon 2040.