Mes collègues et moi-même avons largement participé et contribué au travail sur l’agriculture durable. Ce travail de co-construction mené par Vincent Labarthe et Jean Louis Cazaubon a fait appel à toutes les forces vives et de bonne volonté de notre Région avec des méthodes permettant l’échange dans le respect de chacun et de chaque organisation.
Concernant l’agriculture durable j’ai souhaité faire un focus particulier sur le Pastoralisme et plus particulièrement le Pastoralisme Méditerranéen, ce sont 1,4 millions d’hectares entretenus par le pâturage, pour la viande 725 000 brebis, 116800 vaches, pour le lait 99000 brebis, 86800 chèvres, 43000 vaches
Il valorise toutes les composantes de la végétation, l’herbe, les feuilles, les tiges, les fruits des arbustes et des arbres.
Pourquoi en parler ? Car 56% des surfaces de parcours sont situées dans les départements méditerranéens.
Le sylvopastoralisme c’est de l’ombre pour les animaux et une réduction des risques incendies.
Les troupeaux dans les vignes, les vergers, les forêts. Le Pastoralisme entre de plein pied dans l’agro-écologie sur le salon de l’agriculture je vous ai représenté lors d’un échange avec La
région Paca, la chambre régionale Occitanie, le Cerpam, l’association des communes pastorales et il est un fait qu’il y a des inquiétudes concernant la prochaine P. A. C. et l’éligibilité des
surfaces pastorales.
Durables ces pratiques le sont depuis des millénaires, puit de carbone reconnu, préservant la biodiversité végétale naturelle et élevée Races rustiques, rempart contre les incendies, fournissant
des paysages de grande qualité, des produits de grande qualité élevé à l’herbe, et enfin c’est bien la dernière activité économique qui résiste dans beaucoup de communes de montagne.
Aussi, à l’heure où les négociations de la P. A. C. se poursuivent entre la commission, le parlement et le conseil, il est très important de défendre l’élevage pastoral, afin que nos territoires
demeurent des espaces de vie et de production.
Je sais que les élus de la Région ont pris conscience des enjeux mais il me semblait important de les rappeler ici alors que nous parlons d’agriculture durable.