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Néonicotinoïdes - Véronique VINET - AP 19 novembre 2020

La loi Biodiversité du 8 août 2016 avait prononcé l'interdiction de ce puissant et très nocif insecticide.

Les arguments avancés sont le sauvetage de cette filière car il faut assurer un certain rendement à l'hectare.

Une grande marque de sucre a opportunément lancé une vaste campagne d'affichage, pour se prémunir peut être contre le boycott du sucre par les consommateurs.

Fallait-il aussi donner des gages aux firmes Monsanto and Co?

Ces produits sont des armes de destruction massive pour la biodiversité en général et pour les pollinisateurs en particulier. Dans le même temps, des paysans s'engagent sur des labellisations de protection de la Biodiversité, défendus entre autres par l'IGP Cevennes dans le Gard.

Ainsi, la puissance publique met en oeuvre des dispositifs pour reconquérir la biodiversité alors que le législateur, par ses choix, permet de la détruire. N'est-ce pas là un bel exemple de schizophrénie ?

En tant qu'élus régionaux écologistes, notre rôle est de soutenir un autre modèle agricole afin d'en finir avec l'utilisation des pesticides. L'agriculture biologique doit devenir la norme.